L’Antarctique reste le dernier continent au monde à ne pas être habité. Certes, quelques centaines de personnes y passent plusieurs mois par an mais aucune n’a le droit de s’y
établir de manière permanente. Malgré sa beauté éblouissante, le continent blanc reste un lieu hostile et dangereux pour l’homme.
L’objectif de ses conférences inspirantes est de faire voyager le public au coeur du pôle Sud.
CAMILLE BREANT propose trois formats de conférence/séminaire, modulables en fonction des demandes et/ou besoins des clients :
- La conférence Catabatique : 1h30 de conférence dont 15 minutes allouées pour les questions.
- La conférence Sastrugi : 2h de conférence dont 30 minutes de questions.
- La conférence Yukimarimo : 3h de conférence dont 45 minutes de questions.
Toutes ses conférences inspirantes sont accompagnées de supports photos, vidéos et sonores pour une immersion totale.
CAMILLE BREANT a eu l’immense privilège de faire partie de ces quelques centaines de personnes et de passer plus de 15 mois de sa vie en
Antarctique dans le cadre de mon travail. Quinze mois magiques, hors du temps.
Cet émerveillement, elle l’applique à le faire vivre au plus grand nombre de personnes possible lors de ses conférences.
C’est en 2015, pendant sa deuxième année de thèse, qu'elle découvre la médiation des sciences. Depuis, elle a donné des dizaines de conférences dans toute la France et à l’étranger.
Tous les supports dont elle a besoin tiennent dans un sac à dos. Son intervention nécessite donc peu de place. Elle peut aussi s’effectuer en visioconférence, au besoin.
Cette conférence sur la vie à l’intérieur du continent blanc pendant une année entière est exclusive. Les conférences traitant des milieux polaires sont majoritairement données
par des hommes.
Son doctorat en climatologie et glaciologie renforce sa légitimité sur ce sujet.
Comment vit-on 12 mois isolé du monde avec 11 personnes que l’on ne connait pas ?
Une immersion à couper le souffle au coeur du dernier continent inhabité au monde.
CAMILLE BREANT vous emmène dans la nuit polaire, par -80°C, pour vivre des expériences exceptionnelles dans un lieu magique
!
Impossible de ne pas tomber amoureux de l’Antarctique.
Ce calme, cette pureté, cette nature déboussolante, déconcertante, vous transcende et touche votre âme.
L’Antarctique, continent mesurant 1,5 fois la taille de l’Europe, est le plus sec, le plus froid et le plus grand désert au monde.
Il détient le record mondial de température négative, -98°C (relevé satellite), et de vitesse de vent, 329 km/h (mesuré à la station française de Dumont d’Urville).
Il abrite une faune et une flore exceptionnelle.
Mais…
Il est touché de plein fouet par le réchauffement climatique : sa banquise et ses glaciers fondent à une vitesse affolante.
De plus, le tourisme de masse pollue et menace ses écosystèmes déjà bien fragilisés : maladies, perturbations pendant la couvaison, bruits, …
Camille a eu la chance de passer une année à l’intérieur du continent blanc. Laissez-la vous embarquer dans cette merveilleuse aventure aux confins du monde à la découverte de la nuit polaire, du
froid extrême et d’une expérience humaine hors du commun.
Dépaysement et sourires garantis !
Les conférences de Camille Breant peuvent se dérouler en français comme en anglais
Depuis son enfance, Camille Bréant est passionnée par l’étude de la planète Terre. Elle voue jusqu’à son adolescence une grande admiration pour les volcans. Puis à l’âge de 15 ans, le film Le jour d’après va changer sa voie : elle décide d’étudier les climats passés au travers de la glace, notamment la glace de l’Antarctique. Après un baccalauréat scientifique, une licence en Sciences de la Terre et de l’Environnement et un master en Océanographie, elle arrive enfin à son but. Elle décroche une thèse en climatologie et glaciologie entre Paris (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) et Grenoble (Institut des Géosciences de l’Environnement): son rêve se réalise enfin ! En novembre 2017, elle devient docteure en paléoclimatologie spécialisée dans l’étude des glaces d’Antarctique et du Groenland.
Dans le cadre de son doctorat, elle se rend une première fois en Antarctique à la station française Dumont d’Urville. C’est le coup de foudre immédiat avec le continent blanc. Impossible de ne
pas y penser. Elle le sait : elle y retournera, coûte que coûte.
Après sa thèse, elle décide de partir plusieurs mois en mission de volontariat en République du Bénin. Elle y apprend les techniques de la permaculture et sensibilise la
population au réchauffement climatique et à ses impacts.
A son retour en France, elle devient directrice scientifique d’une ONG de protection des océans à Darwin (Bordeaux). Elle est en même temps médiatrice scientifique au Muséum d’Histoire Naturelle de
Bordeaux. Mais l’Antarctique demeure là, dans un coin de sa tête…
En été 2019, elle est sélectionnée par l’Institut polaire italien (PNRA) pour participer au 16ème hivernage à la station franco-italienne Concordia située sur le plateau Antarctique, en tant que
chimiste-glaciologue avec 11 autres personnes. Dans le cadre de son travail, elle doit se rendre dehors chaque jour à presque un kilomètre de la station afin d’y effectuer des
prélèvements de neige. Ces manipulations se font souvent dans la douleur car les températures, certes « clémentes » en été (-25°C pendant quelques semaines) dégringolent très vite
autour de -70°C dès le début de l’hiver qui durera plusieurs mois. Pendant ces prélèvements, elle ne peut porter qu’une fine paire de gants de soie pour remplir les précieux petits flacons.
Néanmoins, elle en repartira treize mois plus tard avec tous ses doigts et ses orteils, et des souvenirs par milliers. A peine rentrée en métropole, elle a déjà la ferme intention d’y
retourner.
A son retour, elle décide de reprendre son activité de conférencière et médiatrice scientifique, mise en pause le temps de l’expédition, pour faire découvrir au plus grand nombre
cette aventure que l’on appelle un hivernage.